Nous y étions, treize à la douzaine, étonnés de nous retrouver, dans certains cas pour la première fois depuis un demi-siècle, avec « tous un coup de vieux » (sic! Jean de Garcia), certains absolument inchangés et tout de suite reconnaissables, d’autre retapés presque miraculeusement comme Jan Hooft (qui, il y a moins de deux mois, était tout juste « een vogeltje voor de kat »). Chacun s’est présenté, le plus brièvement possible, mais quel tour d’horizon ! Manu Bosteels nous revenait directement et spécialement du fin fond de la France (les Pyrénées Orientales) ! La plupart ont arrêté de travailler et profitent de leur retraite, la joie d’être grand-père, les voyages, le volontariat dans le secteur social. Quelques-uns éprouvent du bonheur à travailler encore, comme Philippe Claeys, Guy Rommel, Jan Hooft, Jan Van Hollebeke et Benoît Standaert. La grande surprise globale était bien que nous étions restés rigoureusement les mêmes quant au caractère et tempérament, comme si l’on s’était quittés la veille. On a ri de bonheur d’entendre un tel ou un tel intervenir comme si nous étions encore en classe avec Jules (Sneyers)ou Maurice ( De Ridder), Poum et Coyote. Personne n’entendait renier la souche bénédictine de sa formation, avec son bel humanisme tempéré. Bien au contraire, on s’en souvient avec gratitude. Le collège abbatial a été, disait l’un d’entre nous, une école d’amitié, et celle-ci a été plus forte que le temps. On s’est retrouvés et quittés en amis, se disant l’un à l’autre : « Merci Ferdinand ! » et « à quand la prochaine ?
(fr. Benoît Standaert, rhéto ’64)
Hierbij, zoals aangekondigd, de rhetorica 1964 in 1964. Uiterst links rechtstaande Philippe de Béthune, overleden, zoals de twee voorvoorlaatste en voorlaatste rechts, Emmanuel de Crombrugghe en Jean-François Mertens. Midden in de groep Pater Léon Nève, rector en Pater Lambert Pleumeekers , rhetorica titularis.